Les Supplices de Brocéliande.

 
 
 
 
 
 
 

Sur un texte de Maître D

J'ai aimé ce texte de Maître D lorsqu'il me l'a confié. J'y ai trouvé beaucoup de tendresse. Mon plaisir a été de l'illustrer .
 
 
 
 

La cravache à la main, j'ai précédé Brocéliande dans l'escalier de pierre qui descend à la cave. Devant la porte de chêne qui la ferme, nous nous sommes arrêtés et je me suis retourné.
Ses chevilles et ses poignets s'ornaient déjà de lourds bracelets de cuir et la laisse accrochée à son collier cadenassé pendait au milieu de sa poitrine. Comme posé sur un écrin, la médaille affirmant son appartenance, luisait sur sa gorge.
"Déshabillez vous, je vous prie"
Elle a obtempéré, se dévoilant devant son Maître.
Malgré la douceur de l'air, malgré le soleil qui parvenait entre les pierres de la descente de cave, elle a frissonné, une fois nue.
Presque nue.
Cuir noir et acier chromé..
Et bronze.
Celui des cadenas verrouillant la chaîne qui emprisonnait sa taille et son ventre, s'insinuant presque brutalement entre ses cuisses, cisaillant les chairs tendres et roses.

J'ai ouvert la porte, saisi la laisse.
"A quatre pattes, comme une chienne. Voici votre cachot, le lieu de vos supplices."
Les petites bougies posées sur le sol, dessinaient une allée au travers des ténèbres. Au bout, trois chandeliers rouges, disposés en triangle, illuminaient l'appareillage de chaînes fixé à la voûte et aux murs.
J'ai tiré sur la laisse, guidant Brocéliande vers son rêve matérialisé, notre rêve, l'encourageant de petits coups de cravache sur les fesses.
"Ne bougez plus, restez ainsi. Ecartez vos cuisses"
J'ai cinglé l'intérieur de ses cuisses afin qu'elle s'ouvre davantage et j'ai placé une barre entre ses chevilles. J'ai fait de même pour ses poignets.
"Debout esclave !"
Difficilement, vacillant dans ses entraves, elle a obéit alors que je tirai sur la chaîne fixée au centre de la barre de poignets.
Enfin elle s'est retrouvée debout, écartelée, offerte, au rythme des cliquetis métalliques qui accompagnaient sa crucifixion.
De l'extrémité souple de la cravache j'ai caressé son corps.
Brocéliande fermait les yeux, la respiration accélérée.
Esclave de ses rêves, de ses désirs fous.
Esclave de mes rêves, de mes désirs fous. Mon esclave.
Pas de masque, pas de bâillon.
Je voulais qu'elle voit et entende sa jouissance.
J'ai fermé un léger collier à chaînes sur son cou et j'ai placé les pinces sur ses tétons.
Cuir noir et acier.
Brocéliande était maintenant, totalement sous mon emprise.
Je me suis reculé pour admirer mon esclave, ma captive.
Et j'ai pris le fouet aux lanières souples.
Doucement j'ai entamé la sonate de cuir.
Caresses de la nuque vers les reins.
Amples mouvements à gauche, à droite sur les fesses.
Parfois ponctués de coups plus vifs.
A moins que je n'utilisa la cravache pour surprendre la fourche enchaînée de ses cuisses, la faisant ainsi sursauter, involontairement.
J'ai joué ainsi longtemps.
La sueur perlait sur la peau de l'esclave et lorsque le cuir s'oubliait sur ses seins que mordillaient les pinces, des gémissements rauques feulaient du fond de sa gorge.
Cuir noir et acier.
Aria fauve aux fragrances moites.
Dans la lueur rouge qui baignait la cave, les froissements et les glissements, les claquements et les aplats mats, les soupirs et les murmures, les tintements des chaînes et les résonances métalliques se mêlaient en mode mineur dans une passion selon le plaisir.
Enfin j'ai ponctué sèchement le mouvement de deux coups de fouet sur ses fesses.
Je me suis rapproché et j'ai donné du mou à la chaîne.
Brocéliande a vacillé sur ses jambes.
"Penchez vous, offrez votre cul"
Elle a obéit. Un instant un maillon a glissé, elle a crié, pensant perdre l'équilibre. Je l'ai rassurée d'une main ferme.
"Chut..."
J'ai effleuré sa croupe offerte, la caressant délicatement comme l'on fait d'une viole.
Puis j'ai glissé une main sous la chaînette qui séparait ses fesses.
La faisant aller et venir. Ce mouvement saccadé par les maillons résonnait dans son intimité emprisonnée. J'ai accéléré la vibration et j'ai saisi une des pinces qui capturaient ses mamelons.
Peu à peu, Brocéliande s'est affaissée sur ses cuisses.
Peu à peu j'ai senti le plaisir inonder les chaînes de sa servitude.
J'ai alors écarté la chaînette, ouvrant ainsi la voie de mon plaisir...

Elle a bien servi son Maître dans ce rêve que je lui offrais.
Longtemps.
Brocéliande a gémi de plaisir lorsque je l'utilisais, m'offrant ainsi sa jouissance. 
Elle a tremblé lorsque la cravache déchirait l'air au dessus de ses fesses enfichées du fouet. 
Elle a tressauté lorsque le cuir se faisait insistant.
 

Longtemps je l'ai asservie.
Pourtant, beaucoup plus tard elle m'a supplié.
D'épuisement.
Le temps avait passé, plus que nous le pensions. 
Nous avions l'un et l'autre, été charmés par notre rêve.
Je l'ai alors libérée de ses chaînes et de son joug.
Avant de remonter... ou redescendre vers la réalité................
 
 
 

Maître Dominique.
(souvenirs d'un après-midi d'été)
 


 

 


 
 
 
 
 

 


 

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