PeurS

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" Alors, comment vont-elles ? A genoux les salopes ! "

Cette voix !
Dans le brouillard de mes pensées absentes, dans les pulsations de la souffrance, je reconnais cette voix.
J'obéis, je me redresse péniblement à quatre pattes. Quelque chose me cingle  le dos. Plusieurs fois. Je m'agenouille.
Mme Richardson. Cette américaine qui voulait t'acheter.
Tout est flou. Sauf deux faits. 
Tu es là. Vivante. Près de moi. Il me semble que tu as été près de moi sans cesse. Je ne sais plus. Des souvenirs .
Tu es en train de te mettre à genoux  aussi.
Et la douleur. Présente. Epouvantable qui irradie dans mon corps martyrisé.

"Alors très chère . Regardez moi ! Et bien il vous ont arrangée ...
Vous ? Non. C'est fini ça. Tu m'appartiens Madame Agnès... Esclave agnès. Et la petite aussi. Et presque gratuitement.
Ils sont un peu rudes. Mais efficaces semble-t-il ."

 

Je comprends tout.
Elle nous a fait enlever par ces voyous. Pour nous dresser, nous casser... Elle  a réussi. Je n'ai plus la force de protester... Et maintenant ????

" Nous allons vous emballer. Et en route pour mon Donjon.... "

Elle  rit.
" Mais avant, une bonne vieille séance de flagellation ... Pour vous assouplir, mes petites esclaves....."
Son rire emplit mes oreilles, sinistrement, alors que l'on nous met sur pied, que l'on nous accroche aux tuyauteries. Par les poignets....
 

Agnès
 

Emballage :
Deux morceaux d'adhésifs noirs, découpés en ovale. Et collés sur nos paupières. Aveuglement total. Trous noirs sur nos visages blafards, épuisés.
Deux bouchons de cire pour les oreilles.
Le monde extérieur devient silencieux. Ne restent que les bruits de notre corps.
Une poire d'angoisse. Les deux parties qui s'écartent, dilatent à outrance notre bouche.
Une sangle autour de nos chevilles, une autre au-dessus des genoux.
On nous saisit les poignets. On les joints. On les remonte en suivant la colonne vertébrale. Ce qui nous force à nous pencher vers l'avant.
C'est dur... cela fait mal... et ce n'est que le commencement.
Nos poignets sont liés ensembles. Nos doigts peuvent toucher nos cheveux.
On nous force à genou.
Un cercle d'acier passé sous nos genoux et autour de notre cou nous oblige à écraser notre bouche entre nos cuisses.
Puis on rapproche nos coudes... les articulations gémissent...
Ils se touchent, on les immobilise par une sangle.
Puis on nous enfourne dans un sac de skaï. Zippé.
Silence total. Ou presque. Notre respiration oppressée. Notre coeur qui bat.
Un gémissement muet.
La chaleur. La transpiration. L'impression d'asphyxie. Maîtriser la panique... les secondes qui deviennent des minutes. Les minutes qui sont des heures. L'impression, la quasi certitude de mourir oubliée...
 

Agnès
 

Je n'ai pas de souvenirs cohérents des journées passées chez Mme Richardson.
Des images diffuses de blanc, de personnes en blanc... des infirmières ?
PArfois la voix de cette femme aussi. Comme déformée.
Des soins que l'on me prodiguait pour réparer mon corps supplicié par les voyous.
D'une convalescence longue et comateuse.
Des piqûres, oui de cela je me souviens, qui me plongeaient dans un sommeil ténébreux.
Puis un jour je me suis éveillée.
Avec la sensation de revenir d'un long voyage.
J'ai alors voulu me redresser sur le lit. Une traction brutale sur la nuque me fit retomber sur le dos en toussant à moitié.
De mes mains je tâtais mon cou, un collier, cadenassé et une chaîne courte fixée aux barreaux du lit.
Je regardai autour de moi. Une chambre blanche. Avec juste une petite imposte au-dessus de la porte.
Une chambre ? Une cellule oui!

J'avais dû faire du bruit car la porte s'ouvrit à l'instant et une Mme Richardson, grimaçant d'un sourire, pénétra dans la pièce.
Accompagnée d'une infirmière robuste.

"Ah la putain est réveillée !
Oui ma chérie. Je vais t'expédier dans un bordel de Manaus. En Amazonie.
Un peu vieille mais là-bas cela les changera des indiennes édentées.
Hein putain ! Pas d'autre nom pour toi. Ils t'en trouveront un là-bas.
Carmen ou Conception .
Mais avant, tu vas me servir à convaincre ta petite Loren de se soumettre à moi."

Elle fait un signe et la matrone a vite fait de me retourner et de lier mes poignets, puis mes coudes.
Les cordes sont fines et leurs morsures me font crier.
Peu de temps car la Richardson passe autour de mon visage un bâillon ouvert dont elle serre durement la lanière avant de me glisser une sorte de cagoule en vinyle transparent autour de la tête.
Elle est étroite et totalement fermée. Mis à part une sorte de valve à hauteur de ma bouche.
Mais j'ai beau avoir la bouche distendue, l'air ne passe pas.
Le plastique se colle à mes narines, me les bouche, se plaque sur mes lèvres et une sensation terrible d'asphyxie me brûle la gorge.

"écoute, la putain. Si tu veux respirer, il faut pousser avec ta langue.
Voilà, sur la valve. Tu m'as comprise"

Oh oui j'ai compris. Et une goulée d'air parvient à mes poumons dans un bruit rauque.
Alors que je halète dans ce sac de plastique, toujours allongée sur le ventre, l'infirmière entoure ma taille d'une ceinture qu'elle sert fortement. Puis elle pousse un objet froid entre mes fesses. Qui me pénètre profondément.

"Pour éviter que tu ne te répandes. Parce que tu risques de le faire"

J'entends des bruits métalliques, quelque chose passe entre mes cuisses. On me retourne.
Ce sont deux lanières de cuir qui viennent s'enfoncer dans mon sexe.
On l'ouvre pourtant, on sépare les lèvres, on pince mon bourgeon.
Une douleur atroce vient mordre mon clitoris. Une pince. Elle m'a placé une pince sur le clitoris. J'en oublie un instant de pousser sur la valve et je suffoque de nouveau.
J'essaye de bouger, d'échapper à ces folles mais la grosse infirmière est forte. Très forte.
Elle attache les lanières à la ceinture par des mousquetons, règle la tension. L'objet dur qui occupe mon anus s'enfonce encore plus et mon clitoris érigé par la pince se retrouve coincé entre les deux morceaux de cuir.
Et puis ce sont mes mamelons que l'on appareille. Deux pinces également. La douleur en est moins forte. Pourtant....
Ma respiration s'est accélérée. Il faudrait que je me calme. 
Je ne sais pas exactement ce que la Richardson a préparé. Mais elle ne va pas me faire de cadeaux.
La sueur, des larmes, de la bave coulent dans la cagoule. Cela me brûle les yeux.
Elle me met des chaussures ? Oui! Juste avant de me mettre debout.
Je chancelle sur de très hauts talons.
Puis elles me forcent à marcher à coup de cravache.
"Avance, plus vite."
J'obéis. Que faire d'autre. 
La poitrine cambrée par les liens qui ligotent mes coudes, une douleur sourde parcourant mes seins et mon ventre, j'avance, la langue tendue pour ouvrir la valve qui m'apporte un peu d'air.
Je ne vois pas grand chose. Le plastique est recouvert de buée. Et je trébuche souvent sur ces talons démesurés.
Enfin l'on m'arrête.
"Monte là-dessus"
J'obtempère. Une sorte de plate-forme, semble-t-il. A quelques dizaines de centimètres au-dessus du sol.
Quelque chose passe par-dessus ma tête, vient enserrer mon cou... une corde, un noeud coulant.
Un frisson me saisi soudain. Pendaison !
La Richardson va me pendre. Ou faire semblant.
Je sais ce qu'elle va te demander.
Ma vie sauve contre ta servitude.
J'ai envie de me recroqueviller, de me ramasser sur moi-même. Mais je sais que c'est impossible. Les préparatifs se continuent, s'accélèrent même.
La corde est tendue, m'obligeant à me soulever sur mes doigts de pieds.
Puis mes chevilles sont saisies. Ecartées. Mes cuisses me font mal tant l'écart est grand. Barre d'écartement. La corde s'est resserrée autour de mon cou bien sur. Et j'ai encore plus de mal à respirer.
Et je vois, dans le flou de la cagoule de plastique, que l'on approche une machine sur roulette, que l'on déroule des câbles.
Noooooonnnn. Je gémis, j'essaye de crier. Un générateur électrique.
Je suis rapidement reliée au générateur. Par des prises que l'on enfiche sur les pinces.
Je pleure, je suffoque... j'ai peur !

"attention maintenant, ne bouge pas!

Un claquement et mes pieds perdent leur assise. Seuls les pointes des escarpins portent sur quelque chose. Une barre étroite.
Mon cou également, par lequel je retrouve mon équilibre. Au détriment de l'air.
Je sais maintenant comment ma Loren va me voir quand il vont l'emmener.
Asphyxiée en partie par la cagoule de vinyle. La langue tendue à travers l'anneau du bâillon. Etranglée par la corde. Les muscles internes des cuisses parcourus de tremblements.
Et puis la Richardson va m'envoyer le courant.
Jamais je ne tiendrai ainsi... Jamais je ne resterai sur cette barre quand je vais subir l'électricité.

"Un bon moyen de dresser les putains comme toi, n'est ce pas ?"

J'entends à peine la voix de Richardson.
Gémissements rauques. Quelqu'un gémit, quelqu'un respire avec un bruit de moribond...
Quelqu'un ? C'est moi.
Des mouvements là-bas. Je crois voir bouger.
Une silhouette élancée, menue, un éclair de blondeur, de rousseur...
C'est toi !
 

Agnès

A genoux, l'ordre tombe comme un couperet, la femme qui a parlé est habillée d'une robe de cuir noir, serrée à la taille, je la reconnais, c'est l'américaine qui voulais m'acheter, “Aiiieee “, un coup de cravache entre mes omoplates, j'ai du mal à aller vite, une douleur sourde irradie tout mes muscles . 
On nous attache à la tuyauterie par les poignets, cote à cote, en extension sur la pointe des pieds, 
Mr Richardson n'est pas entrée seule dans cette cave, deux personnes l'accompagnent, deux asiatiques assez âgés, un homme et une femme. C'est eux qui manient les fouets à lanières “Waouuiiee”, le premier coup zèbre mes deux mamelons d'un seul coup, les lanières sont longues et fines, toutes les dix secondes un sifflement puis une douleur lancinante. Nos cris alternent, Mrs Richardson s'en amuse, exhortant ses employés à frapper plus fort, leur donnant des notes à chaque hurlement .  Finalement, ils s'arrêtent lorsque nous pendons inanimées au bout de nos attaches . 
Quand ils te détachent, je constate que les vilaines blessures de ton sexe se sont rouvertes, tu saignes à nouveau, ça ruisselle le long de tes cuisses . 
La pointe de mon sein droit saigne aussi, je m'étonne de ne pas ressentir plus de douleur, à force d'être sans cesse martyrisée s'habitue-t-on à la souffrance ? 
Si ce n'était la sensation d'avoir l'anus brisé, ouvert en grand sur mes intestins, je ne sentirai presque plus rien, l'anesthésie par le mal, je délire sans doute, je fais la fière, je toise le regard de la sinistre Américaine, je soutiens le froid sadique de ses yeux,
"petite saloperie, tu n'en as pas pris assez, hein, j'aime  les rebelles, je te briserai, fais moi confiance, tu vas le regretter amèrement, tu me supplieras bientôt de t'achever tellement tu souffriras" . 
Je me fous de ses paroles, je pense avoir atteint le fond, et que rien ne saurait être pire . 
Le couple Asiatique a terminé de t'emballer pendant notre joute, mon tour arrive .
Le noir complet, le silence, l'impossibilité de respirer normalement, la bouche forcée, béante,  ma souplesse relative m'aide  à supporter la torsion de mes bras, on me plie,  on appuie sur ma tête pour qu'elle touche mes cuisses, la position aggrave la douleur dans mes reins. Je sens la caresse du plastique autour de mon corps, puis, plus rien, le vide,  le néant total, absolu...
Je sens que l'on soulève le sac qui me retient prisonnière, ça balance un moment, j'essaye de deviner, on doit remonter de la cave, un choc sur mes genoux, le sac est posé, vibrations.
On roule j'en suis sûre. 
Dieu que c'est dur de respirer, j'angoisse, j'arrive à me raisonner, à me calmer,
" tout doux loren ",  je respire doucement . 
Mes pensées dérivent vers toi, j'aimerais te parler, te serrer dans mes bras, je pense à la souffrance que tu dois endurer, et à la culpabilité que tu dois ressentir envers moi, je ne t'en veux pas,  ce n'est pas de ta faute, le destin nous a rattrapé .

J'ignore le temps, il n'a plus de valeur, cloîtrée dans ce sac, je m'enfonce doucement dans une torpeur abjecte, mélange de transpiration et de rejets . 
Je crois que je somnole, en fait je dérive....

Loren

Depuis combien de temps sommes nous dans ces sacs, j'ai mal partout, des crampes me font crier dans le bâillon qui m'étouffe, j'ai l'impression que les os de mes bras et de mes épaules sont disloqués, le sang ne circule plus dans mes jambes tétanisées et mon entrejambe me brûle, de temps en temps je dois m'évanouir, je me rappelle qu'ils  m'ont  déplacé, à un moment le sac dans lequel je me
trouve a été transporté, je ne sais pas ou je suis, mais j'ai la sensation que cela bouge,  je n'entends rien, je suis aveugle, j'ai horriblement soif, j'étouffe . 
Je manque cruellement d'oxygène, je panique, "" reprends toi loren, calme toi "" . 
Je repense à l'abbaye, à toi Agnès, je pleure, des questions sans réponses résonnent dans mon cerveau embrumé, ou es-tu Maîtresse, ou allons nous, pourquoi ai-je provoqué cette Mrs Richardson et quelles en seront les conséquences pour nous . 
Je t'appelle, je crie ton prénom, Agnès, ce n'est pas possible, c'est un cauchemar, je vais me réveiller,
Agnèèèès aide moi je t'en supplie, j'ai mal, je veux tout arrêter, j'ai la vision de mon mari, mon Dieu qu'il est loin, son image s'estompe sur une autre crampe, s'il vous plaît, détachez moi, juste un instant, je souffre trop, Mmmmmfffff . 
Aucun son ne s'échappe de ce maudit sac . 
Secondes, minutes, heures, jour, nuit, le temps inconnu s'écoule cruellement. Secousses, quelqu'un bouge le sac, on me porte, "Aiiiiie", mes épaules me lancent, ça tangue de plus en plus, je réprime une nausée, de toute façon, je n'ai rien à vomir, hormis le sperme avalé, mon dernier repas date de l'abbaye ...
il y a…combien de temps ? 

Loren

Une lumière bleue, non, blanche envahie mes pupilles, tout est encore flou, brumeux, je crois me trouver à l'intérieur d'une photo de David Hamilton, je distingue une ombre qui se déplace, une voix de femme m'interpelle,
 " alors petite, tu reviens parmi nous, enfin ",
Pourquoi "revenir" ?
Pourquoi "parmi nous", mes pensées sont mélangées, des lambeaux de mémoire refont surface, Agnès, le contrat, l'abbaye ….Mon Dieu, le rapt, les souvenirs réapparaissent d'un coup, la peur avec, je ne peux pas frotter mes yeux, mes bras ne répondent pas à la  demande de mon cerveau, la voix qui a parlé a un visage, un visage poupon, d'une blondeur extrême, son intonation est douce.
" qui êtes vous , ou suis-je" ....
C'est beaucoup de questions, sache que tu te trouve dans le domaine de Mrs Richardson et que tu as en quelque sorte dormi pendant trois jours, trois jours qui nous ont étés bien utile pour te remettre en état "" . 
"Et Agnès, où est Agnès",  ta copine, ou devrai-je dire ta maîtresse, plutôt ton ex-maîtresse, se trouve dans une autre pièce de l'infirmerie, ses blessures ne sont pas tout à fait guéries, quand à toi, je vais t'ausculter, car je suis le docteur de cet endroit, et crois moi je ne chôme pas . 
...loren qui fatigue, le sommeil, par surprise s'insinue, son travail de sape me trouble, il sait que le combat est inégal et qu'il sera vainqueur, je me rends, mais j'emporte avec moi, dans mes rêves, une personne qu'il ne m'enlèvera jamais, toi, Agnès.....

La doctoresse se penche alors sur mon visage et ses lèvres se posent sur les miennes, j'ai un mouvement de recul, elle me souri de toutes ses dents et sarcastique me lance : 
" bientôt tu sera trop heureuse quand je t'embrasserai, cela voudra dire que tu ne cries pas ..." 
 
Je me rends compte que je suis allongée sur une table gynécologique et que mes jambes sont liées aux étriers, mes bras sont tendus au dessus de ma tête et une large ceinture me scie l'abdomen, Hilde, c'est son nom, passe entre mes jambes, j'entends un bruit de moteur et mes cuisses commencent à s'ouvrir, la table est donc motorisée, l'écartement s'accentue de
plus en plus, l'angle devient extrême, mes tendons souffrent 
"" Stop, arrêtez, aiiiie "", je dois être en grand écart lorsque le moteur s'arrête, mes quelques années de danse font que mes muscles ne sont pas déchirés mais la douleur est bien là . 
Mon sexe s'est ouvert, suivant l'écartèlement de mes jambes, Hilde se penche et caresse mon orifice, écarte davantage mes lèvres intimes, tire dessus, introduit deux doigts en moi, je sens dans mon sexe un contact graisseux, elle me masturbe lentement, introduisant en même temps une gelée bleue toute visqueuse, dans sa main levée elle tient un spéculum qui me fait écarquiller les yeux tellement il est hors de proportion, ce n'est pas possible, elle ne peux pas introduire ça en moi, et pourtant, l'objet est inséré tout doucement dans mon vagin qui se dilate malgré lui, je halète comme une chienne, le spéculum est entièrement rentré, Hilde tourne une mollette, et la vraie douleur commence,  je suis ouverte en deux quand elle s'arrête, mes cris et hurlement n'y ont rien fait, cette salope est allé au bout de ma résistance, se délectant de mes supplications . 
Lorsqu'elle se relève elle tient à la main une grosse seringue avec une très longue aiguille, je rue dans mes liens, me cambre, avec la lumière elle doit pouvoir observer tout mon conduit, elle se penche à nouveau, une douleur fulgurante, elle pique l'aiguille dans mon col de l'utérus, l'enfonce, c'est atroce, je hurle de plus belle lorsqu'elle actionne la pompe, c'est un feu qui me dévore, mes yeux se révulsent et je m'évanouis . 
Je reprends conscience grâce aux vapeurs d'ammoniaque qu'Hilde me fait inhaler, le fantastique spéculum a été retiré de mon ventre, mais la doctoresse commence son introduction dans mon fondement , incroyablement le spéculum entre de la même manière tout au fond de
mon anus, mes cris accompagnent sa progression, Hilde tourne la molette dilatant mon orifice à l'extrême, elle inspecte maintenant l'intérieur de mon rectum avec des sorte de baguettes en acier luisant, elle pratique par petites touches, appuyant, piquant, grattant, me faisant sursauter dans mes liens . 
La douleur disparaît, elle vient de retirer l'instrument . 
" Bien, tu es parfaitement rétablie, plus du tout de déchirures, je suis même certaine que tes trous ont gagnés en souplesse, on peut t'ouvrir un maximum sans que cela ne provoque de dégâts, c'est très bien, Mrs Richardson sera heureuse de l'apprendre, car elle adore utiliser de très gros godemichet sur ses esclaves " . 
Là j'explose . 
" Mais je ne suis pas SON esclave, je ne lui appartiens pas, détachez moi, je veux partir d'ici,
et ou est Agnès, vous nous avez enlevées, vous n'avez pas le droit " . 
" Tais toi petite conne ou il va t'en cuire " . 
Sa main s'est abattue sur ma joue, m'imposant le silence . 
"" Tu veux savoir ou se trouve ton ancienne maîtresse, très bien, je vais te conduire prés d'elle
" . 
Hilde  libère mes jambes, ma taille et mes bras de la table, elle m'aide à me relever et me soutient alors que je prends appuie sur le sol, une matraque
électrique se trouve dans sa main, je connais cet outil, on s'en est servi sur mon corps à l'Abbaye et son regard en dit long sur l'usage qu'elle pourrait en faire, je décide de la suivre sans faire d'histoire . 
Elle m'entraîne à sa suite dans les couloirs, je chemine nue, à petits pas sur les carreaux de marbre.
Lentement je sens mes muscle retrouver leur souplesse, cet endroit est immense, les long couloir
s'enchaînent, Hilde s'arrête devant une porte, sort un trousseau de clefs de sa poche, me le tend et tout en me menaçant avec la matraque elle m'ordonne d'ouvrir, je suis émue lorsque j'actionne la serrure, je vais enfin retrouver Agnès, mon aimée, la porte grince, le battant s'ouvre enfin.

Je suis pétrifiée, la scène que je découvre me glace d'effroi, cette folle est en train de te pendre réellement, je reste tétanisée, mon coeur bat la chamade, Hilde d'une bourrade me pousse vers le trône ou siège le monstre pervers . 
"" Voilà ma nouvelle petite esclave, agenouille toi à mes pieds, et regarde bien comme l'on  traite ici les indésirables "" . 
Je voudrais hurler que je ne suis pas " son " esclave, et que jamais je ne le serais, mais les mots ne franchissent pas mes lèvres, je ne peux pas détacher mon regard de ton supplice, je n'en crois pas mes yeux qui se remplissent de larmes, comme je traîne à obéir, une décharge électrique dans les reins me projette en avant et je roule sur le sol en jappant comme une chienne . 
Hilde me tire par les cheveux jusqu'à la place que je dois occuper, agenouillée à la droite de l'Américaine sur son trône . 
" Tiens toi cambrée et écarte d'avantage les cuisses sale petite pute ".
  Ces mots me font mal, je n'ai jamais apprécié les insultes, lorsque tu m'insultes ,Maîtresse c'était toujours avec une pointe de jeu, une ironie empreinte d'amour, là je sent de la haine dans ces paroles et j'en tremble de colère .  Au travers le brouillard de mes larmes, je te vois bondir et t'étouffer à chaque coup d'électricité que t'applique la femme/bourreau, je te connais bien et je perçois que ta résistance est soumise à une épreuve bien trop dure, je vois bien que tu défailles de plus en plus . 
" Ecoute moi bien, petite chienne "
 L'Américaine s'adresse à moi, je la toise du regard . 
" D'abord pour ces yeux levés, saches que ta punition sera exemplaire, nous fêterons comme cela ton arrivée parmi nous, apprêtes toi à souffrir énormément pour ton  indiscipline, j'avais tout d'abord pensé à te faire prendre par Jules, notre âne, mais pour commencer nos deux dogues Allemand seront suffisants pour tester tes capacités internes, après que cinquante coups de fouet aient lacéré ton frêle corps . 
Maintenant voilà un contrat, tu dois signer au bas de chaque page, et faire précéder ta signature des mots lu et approuvé, ce contrat spécifie que tu m'appartiens dorénavant et que tu acceptes et autorises ta nouvelle ,maîtresse c'est à dire moi-même, à pratiquer sur toi toutes formes d'expériences et de sévices, et que tu ne pourras jamais déposer aucune plainte à mon encontre, si tu refuses de signer ou si tu tardes un peu trop, la pute que tu vois suspendue mourra étouffée, si tu signes elle vivra, alors fais vite . "
Je suis abasourdie, mes oreilles bourdonnent, la tête me tourne, mon Agnès danse devant mes yeux, elle agonise, ses mouvement sont désordonnés, ses pieds chaussés d'incroyables escarpins ne touchent plus le sol . 

Je hurle :
" arrêtez, détachez là, je vais signer, je vous en prie " . 
"Le contrat d'abord " . 
Vite il faut que je signe, le temps n'est plus à la réflexion, peut-être est-il même trop tard, tu pends inerte, le stylo, les feuilles imprimées, je ne lis pas, qu'importe, voilà, la dernière signature, je m'affole 
" tenez, c'est fait, j'ai signé, alors vite, détachez là ." 
Sur un signe de tête de Mrs Richardson celle qui te torturait te délivre, t'allonge sur le sol, ôte le masque diabolique, et applique sur ton visage blême un autre masque, bienfaiteur celui là, un masque à oxygène . 
"Il était temps " dit-elle . 
J'éclate en sanglots, je pleure comme une petite fille, de joie car tu vivras, de rage pour le mal que l'on nous fait, et de désespoir de sortir enfin de ce cauchemar 
 
 

Loren
 
 
 
 
 

 


 
 
 
 
 

 


 
 
 
 
 
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