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La Pensionnaire
~ Week-End ~ |
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Ton doux baiser sur mes lèvres
meurtries m'a ressuscité, il m'a fait revenir chez les vivants alors
que j'étais morte et descendue dans le feu de l'enfer .. Obéissante
je me penche en avant ; comme ton parfum est agréable, je reconnais
J-P Gaultier.
J'adore . Je pose ma joue sur ta cuisse, juste au dessus de la trace qu'auront laissées quelques jarretières trop serrées, j'embrasse ta peau,,, doucement, un frisson, je sors gentiment ma langue rosée et lèche lentement en remontant vers le centre de ton compas . J'aime ce moment, je ressent la sensation de te dominer un peu, c'est moi qui te guide vers le chemin que tu souhaites . Et je m'approche à petits coups de langue, je vise ta fleur humide et m'y noie . Je respire ton odeur, en cet endroit, plus de parfum, c'est d'odeur qu'on parle, de musc, ta senteur est agréablement fruitée, suave et vanillée . Je prolonge entre tes lèvres que ma langue écarte,,,,un tressautement cette fois,,,,je remonte encore vers ton bourgeon que je contourne, puis je tourne autour, doucement, j'accélère,,,tu écartes d'avantage les cuisses,,,,j'entends un gémissement, (est-ce toi Maîtresse ?) je continue ma ronde inlassable, danse de Saint-Guy de ma langue . Soudain, je m'incruste en toi, profond, avalant au passage le suc de ton plaisir qui s'approche . Je mime avec ma langue les mouvements d'un pénis, tu te cambres, je bascule sur ton clitoris que j'aspire, tu te renverses en arrière, il sort de sa gaine, je le suce comme je suçais Dominique, ( tu le penses...et me revois) Les décharges électriques qu'il reçoit, transforment ta chatte en fontaine, source d'un millésime unique que je déguste tel un nectar . Tu me parlais d'embra(1s-2s)er et là c'est toi qui t'embrases, tu prends feu, je persiste, mes mouvements sont précis, je mordille ton dard écarlate, tu vibres sans arrêt, je sens que tu vas jouir alors je stoppe et retourne me noyer dans les abysses de ton ventre . La marée est puissante, ta liqueur coule jusque sur ma poitrine douloureusement marquée, je rejoins à nouveau le nerf sous haute tension . Je prends conscience des sons qui sortent de ta bouche, tu sembles délirer, une succion énergique, tu remontes aux portes de ton paradis, je multiplie les volutes et les petits coups de dents, ton clito semble briller dans la pénombre de ta chambre, tu te tends comme un arc, je continue encore et encore, dommage que je ne puisse pas me servir de mes mains, tu cries, tu râles, ta jouissance est totale, tu ne triches pas, je retrouve un peu de ma fierté perdue, je bois ton jus qui cascade, cela ne s'arrête pas, moi non plus, je t'en donne encore plus , je multiplie mes morsures et mes succions sur la bête dressée, et tu viens encore et toujours . D'un coup tu chantes une longue plainte et te retournes à plat ventre sur ton lit, la mélodie s'éteint sur tes lèvres .. Je demeure à genoux cuisses ouvertes, ta petite mort se prolonge, je veille sur toi "Maîtresse" ... |
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Textes de Loren et Agnès. Images de Agnès