La Pensionnaire

~ Week-End ~


 
 
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Week-end
La Punition
CaresseS
 le dossier de loren

 
Il m'entraîne, nos regards se croisent, je lis dans tes yeux, tu sembles fière de moi, contente. M'aimes tu réellement ? 
La soif vient me tirailler, alors que Fiedrich m'entraîne par de long couloirs dans une autre aile de cette bâtisse que je n'aurai pas cru aussi vaste . Curieusement je n'ai pas faim, pourtant cela fait plus de trente heures que je n'ai rien avalé mis à part une bonne dose de sperme de mon "ami" Dominique . 
Fiedrich me pousse dans un ascenseur. Un ascenseur dans cette veille demeure comment est-ce possible ? De quel moyen financier dispose-t-on ici ? Suis-je chez quelque riche milliardaire ou émir  du pétrole ? Peut-être est-ce aussi une organisation secrète, mafia ou autre chose de similaire, pourvoyeuse de jolie filles ? Cette idée me fait peur, je me suis peut-être jetée sans le savoir dans la gueule du loup . 
Et si Maîtresse AgnÈs n'était qu'une illusion, la confiance aveugle que je lui accorde ne me jouera-t-elle pas un tour irréversible ?
Je me vois perdue dans un labyrinthe qui, au delà des trois mois prévus me tire vers un brasier incontrôlable où détenue de force je disparais à jamais.
La fatigue me joue des tours, je me dis que tout doit être plus simple et que je délire alors que l'ascenseur s'arrête et que la porte s'ouvre sur un large couloir sombre éclairé deci-delà par des chandeliers à ampoules électriques .
L'odeur de moisi est forte, il s'agit des caves. Des portes en bois massif se profilent des deux cotés.
Nous avançons, ou plutôt Fiedrich me tire vers une porte à double battants qui s'ouvre sur une salle dont l'intérieur me fait écarquiller les yeux et mon mouvement de recul est contenu par un autre homme, qui se trouvait en retrait derrière un des battants ouverts .
Là j'ai vraiment peur, cette pièce est une véritable chambre de torture, à la fois médiévale (comme dans les livres) et dotée de toute la panoplie d'appareillage moderne (comme dans les livres aussi) . 
J'ai pu apercevoir sur un coté, sous des chaînes qui pendent du plafond voûté, un poteau métallique taillée en pointe arrondie avec des menottes et des sangles de cuir. Mon dieu c'est un pal, un pal géant, aucune femme normalement constituée ne pourrait s'emmancher là-dessus .
Une roue en bois dans un autre angle, plusieurs croix dont une surélevée par une estrade au centre de la pièce  qui doit être réglable car l'angle d'écartèlement est excessivement ouvert .
De partout des accessoires terribles sont disponibles, sur les murs, posés sur des tables, ou pendant à la clé de voûte . 
Une autre salle est visible plus au fond, carrelée celle là ; elle dispose de toute la technologie électrique et électronique actuelle .Fauteuil genre dentiste avec plein de points d'attache, table de gynécologie comportant des tuyaux de plusieurs types ( je vois mal comment quelqu'un de sensé pourrait utiliser ces choses sur moi. Cette visite doit sûrement être faite dans le seul but de m'impressionner non ??? ). Ces tuyaux doivent servir à donner des lavements car il y a aussi des récipients fixés. Un autre fauteuil en inox avec plein de fils électriques qui courent vers une console de commande à coté d'une étagère remplie de divers olisbos d'acier dont certains difformes .
Mince alors ! Moi qui croyais avoir tout vu ou presque . Bon ça suffit, je n'aime pas cet endroit lugubre il faut que je parte.
Je fais demi-tour et me propulse vers la sortie. Je suis jeune et rapide, mon mouvement surprend mes accompagnateurs.
J'arrive au niveau de la grande porte lorsque ma tête semble s'arracher du reste de mon corps . 
Le deuxième homme mi-géant mais brute entière puant l'ail m'a saisi par les cheveux en pleine course, je me retrouve sur les fesses, je me relève presto et tente de me dégager, son énorme battoir me chope à l'épaule, merde je cris, je me débats, il me tiens fort ce con, d'un coup mon pied part, je ressent le choc de la pointe de mon escarpin contre son bas ventre " réussi ", non , "loupé" car Fiedrich me gratifie d'une tarte qui laissera une belle marque assez longtemps sur ma joue et qui surtout, et pour mon malheur m'envoie au sol à moitié dans les vapes .
Les deux sbires en profitent pour me passer des menottes et font taire mes insultes avec un bâillon muni d'un godemichet qui distend mes mâchoires et pénètre ma gorge, me faisant hoqueter .
Tu veux t'amuser à ce jeu là petite salope, me dit l'ours géant en se massant les couilles, très bien, saches qu'aujourd'hui tu vas passer de la visite à la pratique .
Ces instruments de douleur te sont réservés, tu les pratiquera tous et peut-être en aimeras-tu certains . De toutes les façons ton avis ne te sera pas demandé. Si nous décidons de t'offrir une tournée sur l'un  ou l'autre de ces ustensiles .
Au secours Maîtresse, dieu aidez moi, il ne faut pas me laisser aux mains de ces fous, Agnès viens me chercher.
Je hurle sur le phallus dans ma gorge, que dis-je, je rugis mon désespoir car je sais que tu n'est plus là pour  modérer ces "hommes bêtes", tu est partie pour le week-end entier, 
au secouuuuur MMfffff ...

(esclave loren)

 


T'as envie de courir, p'tite pute ? t'as envie de bouger ? On va te faire danser.
C'est la brute qui a parlé en t'attrapant par les menottes. Tu te retrouves crochetée à une chaîne qui pend de la voûte. Encore. Et la nuit a laissé des souvenirs dans tes muscles.
La panique te saisit. Les yeux de l'homme sont comme fous. Tu essaies de protester... Nnnnnnn..... A quoi bon. Tu tournes la tête en tous sens. Tes yeux sont exorbités d'une peur abjecte. Tu penses à moi. MAis je ne suis pas là tu le sais.
J'ai certes laissé des instructions mais ...
Petite imbécile, avais tu besoin de provoquer Karl. Ne t'avais-je pas prévenue ? Même moi je ne m'y fie pas. Je le garde car justement il est complètement givré, que ça se voit et que sa présence calme les esclaves les plus indociles. Pourtant tu as encore de la chance. Fiedrich est là. Il saura temporiser si Karl va trop loin.
Tu ne t'en rends pas compte en ce moment, mais que Fiedrich te ligote les chevilles, c'est pour ton bien.
Qu'il remplace tes menottes par un lien de grosse corde aussi.
Et qu'il échange le fouet qu'a saisit Karl, contre un gros martinet  aux larges lanières. C'est également pour éviter que Karl ne t'estropie.
Par contre si Fiedrich entreprend de t'arroser copieusement avec un tuyau d'arrosage ce n'est pas pour adoucir ton supplice. Il reste assez loin de toi d'ailleurs. Qui gigote, qui tressaute, qui te cambre en hurlements étouffés. Karl y va de bon coeur. Il a la main lourde. Et il n'épargne aucun endroit sensible.

 
Soudain plus rien. Tu t'affaisses en gémissant retenue par les poignets. Ta tête dodeline. Tu gémis doucement en respirant rapidement.
Puis on te tire la tête en arrière. Un jet d'eau sur le visage manque t'étouffer. Tu ouvres des yeux embués de larmes.
C'est quoi ça ? Que tient fiedrich à la main. Ca bourdonne ...

Nooooooonnnnnnnnn ....
un aiguillon électrique !!!!! L'arrosage, c'était pour ça... 
Et Karl recommence la danse.
Tu as fermé les yeux, tu ne peux t'en empêcher, mais tu sais que Fiedrich va s'en servir. 
Malgré les coups qui te labourent la peau tu trembles. 

Et ....


 
Tu sautes littéralement en l'air. Il a visé ton entre-cuisse....
Un coup de fouet...un coup d'aiguillon...les seins maintenant
Tu grognes, tu cries. Tu mords dans ce pénis qui remplit ta bouche.
Lorsqu'enfin ils s'arrêtent, tu es presque sans connaissance. Tes jambes ne te portent plus.
Pauvre poupée de chiffon suspendue par les poignets dont les pieds traînent par terre. Tu halètes, le souffle rauque, le coeur battant la chamade.

Puis Karl te saisit par la taille te remet sur tes pieds.
Il défait la fermeture de son jean, en sort un truc énorme, passe derrière toi, t' écarte les fesses de deux mains dures ....

(Madame Agnès)

lundi 14 mai 9 h 30
Réunion-bilan hebdomadaire
J'écoute mes collaborateurs. Ils me rendent compte des activités de la semaine, des mouvements de marchandises.
Pas de vente. Le problème ne vient pas de la production. C'est le commercial qui piétine. Quelques mutations ?? A la production...
Peu importe. J'attends beaucoup du marché de Pentecôte.
De la matière d'oeuvre arrivée d'Espagne. Qualité correcte. Arrivage de Savoie aussi. Mais ce n'est que momentanée. Une location. J'interroge Fiedrich sur la marchandise en question. J'y tiens mais je n'ai pu surveiller personnellement le processus de production au cours du week-end.
- Et bien, Madame, je dirais que globalement le processus a suivi son cours de manière satisfaisante. Bien que nous ayons rencontré quelques problèmes au début. Mais nous avons redressé la situation."
Nous ? Oh la la. Le "nous" m'inquiète. Surtout que je vois le Karl s'agiter sur sa chaise.
- Karl  ?" Fiedrich ? Que s'est-il passé ?
Fiedrich prend la parole.
- Madame, votre protégée a quelque peu malmené certains organes sensibles dont Karl est particulièrement fier. Il en était fort courroucé mais je l'ai convaincu de modérer sa colère."
Qu'as-tu fait ? Si tu t'en es pris à la bite de Karl, tu as de la chance d'être encore en vie.
- Karl, je t'écoute"
On dirait un gamin pris en faute. Il est vrai que je l'ai corrigé une fois. A coup de fouet. Dans la crypte sur la croix. Avec quelques kilos accrochés à ses testicules. Mais à le voir, baisser les yeux, les mains entre ses cuisses serrées (il s'en rappelle !), je sais déjà que je vais te retrouver en sale état.
" Karl !"
- Voui, Madame. Ben à peine arrivée en bas, la vla qui s'sauve. J'la rattrape et elle me shoote les parties.
Je contiens un sourire. Tu es insupportable hein ?
Et alors ?
- Ben j'lai tannée. Et pis j'lai violée. Plusieurs fois. Surtout par le cul. Il est tout serré vous savez ? Enfin.... un peu moins maintenant.
- Oui ça va ! Ma voix claque.  Et ensuite ?
- Un peu de pilori. Un peu de viol encore. Mais c'était plus drôle. Elle résistait plus.
Mais Fiedrich l'a violée aussi. Et il l'a piquée avec le truc électrique. M'dame, elle sautait comme c'est pas permis. Surtout qu'il l'avait arrosé avant. Et que j'la fouettait en même temps. Ses yeux roulaient, elle grognait, elle bavait. Elle a même laissé des marques dans le gode que Fiedrich lui avait enfilé dans la bouche.
Je me calme. Je reprends ma respiration. Je l'arrête de la main.
- Où est-elle maintenant ?
- Dans l'oubliette M'dame. C'est Fiedrich qui l'a foutue dedans.
- Chère Madame, votre protégée a beaucoup de voix. Elle perturbait notablement l'ambiance sereine de la crypte. Un bâillon même aurait été insuffisant. Ou l'aurait endommagée. Pour l'instant elle est au calme, elle se repose. Au frais. Nous l'avons même nourrie.
Je me retiens. J'ai envie de courir vers la crypte et de dévisser la tête de ce sournois pompeux.
- Accompagnez moi ! Et je vous garantis que si elle est blessée ...  Dois -je vous rappeler qu'elle est pensionnaire volontaire ?
L'oubliette. Le pire endroit de l'Abbaye. Un puits de 1 m 50 de diamètre (on ne peut s'allonger) qui s'enfonce à quelques 4 mètres sous le sol de la crypte. Et fermé par une plaque de fonte. Pas de lumière une fois que la plaque est mise en place. Noir, humide, froid. Peu utilisée d'ailleurs. Ou peu de temps.
Karl soulève la plaque avec un levier et la repousse. Je mets le pied dessus. Il blêmit : ses doigts sont encore dessous.
- Je te préviens Karl, si tu l'as abîmée, cette fois-ci je te les coupe.
- Non Maîtresse, pas abîmée, juste un peu violée.
J'enlève mon pied.
Fiedrich fait glisser la corde et le crochet.
- Elle est enchaînée ?
- Oui Madame. Les mains dans le dos.
- Alors descendez. Elle n'y arrivera pas seule.
Les deux se regardent et c'est Karl qui se dévoue.
Moi je n'entends rien dans le trou. Je m'approche un peu. Pas trop. Fiedrich est derrière moi.
-Loren, c'est moi, ta Maîtresse. Réponds !
J'entends comme un jappement surpris et une drôle de voix,"Oui, Maîtresse"
-Tais toi maintenant. Karl descend te chercher.
C'est une souillon boueuse et crottée qui émerge bientôt du trou pour s'affaler à mes pieds comme une serpillière.
Un coassement, "Maîtresse Agnès" Tes yeux ? Ont ils encore cette lueur d'orgueil ? Non... Je ne sais pas. Ils sont fermés, la lumière.
Pas de sensiblerie devant eux. J'ordonne. Je suis la Maîtresse de l'Abbaye.
- Vous me bâillonnez ça ! Vous me la décrassez au jet rapidement et vous me l'apportez dans ma chambre. Sans brutalité. Compris Monsieur Fiedrich ?
- Bien Madame. Il salue de la tête.
Je sors. Je dois sortir de la salle de dressage. Dans l'ascenseur, adossée contre la paroi,je m'exerce à respirer lentement. N'aurais-je pas arrêter de fumer que je m'insufflerais une dose  de nicotine.
J'arrache presque la porte de ma chambre tandis que le couloir semble résonner encore de mes pas.
Lola s'esquive. Elle a vu mon visage. Je tourne en rond en attendant. Ah... Du café... Gentille Lola. Sur la desserte. Du sucre... Tant pis pour les nerfs. Cela m'occupe.
Enfin l'on frappe.
C'est eux. C'est toi. Ils te portent quasiment.
Je montre la salle de bain.
-Accrochez là.
Ils obtempèrent. Disparaissent.
"Bonne journée Madame, R'voir Maîtresse."
A nous ! Mais d'abord ma cravache.
Un coup sur les cuisses. Sec.
Tu sursautes. Tes yeux s'arrondissent.  Des larmes en jaillissent. Tu trembles, tu ne comprends pas.
- Ca c'est pour ta mauvaise conduite envers tes gardiens
Un autre coup. 
- Et ça, c'est pour ton fichu orgueil de fichue bretonne.  Et pour m'avoir fichu la frousse.
Ca y est, je suis calmée.
Je regarde ton corps en extension. Les séances de flagellation ont laissé leurs marques. Bien nettes. Bien rouges. Mais il n'y a pas de plaies semble-t-il ? Fiedrich a tout de même réussi à contrôler le psychopathe. Et lui même.
Mes doigts lisent doucement les arabesques sur ta peau. Journal d'un week-end .
Par contre en bas ... Non. Laver tout ça d'abord. Tu es encore terreuse. Le plus gros est parti, mais...
Je me déshabille, rapidement. Tout vole sur le carrelage. Uniforme, chemisier, dessous...
Un savon antiseptique et la douche. Tiède cette fois.
Et j'enlève le bâillon. Tu as de la terre plein la bouche (mmm de la terre pas sur) Evidemment tu as mangé à même le sol dans l'oubliette. Avec les mains dans le dos. Et cette marque sur ta joue. Et ta lèvre inférieure. Toute gonflée.
Au fur et à mesure que je te nettoie, que l'eau devient plus claire, je découvre l'étendue des dégâts. Griffures, ongles cassés, cheveux arrachés.
Et ton jardin secret. Un bulldozer y est passé. Tu as saigné. Des croûtes sur tes cuisses. Du sang mêlé de sperme.
Quand à ton derrière... Je te détache. Je t'agenouille. Te penche en avant, à quatre pattes. Tu essayes d'esquiver mon majeur inquisiteur mais je te maintiens les reins de ma main gauche. Tu rauques un "Maîtresse". Trop crié. La voix casée.
Oui, bon. C'est à vif. Mais le toucher est souple. Probablement quelques veines éclatées. Un peu de crème. Anti-inflammatoire et calmante.
Je te sèche dans un drap de coton doux. Un vieux drap un peu usé. Puis Biafine. Je t'agenouille, brosse tes cheveux, oui ça fait mal, il y a une plaie. Je les sèche. 
Tes ongles de mains. J'en retire du noir. Je suis à genou aussi. Face à toi. Hon hon ! Je sais m'agenouiller aussi. Mais j'ai le droit de garder mes cuisses serrées. Moi. Pas toi. Une grimace de sourire déforme un instant tes lèvres. 
Je suis folle. ... Je ne peux me retenir. Je les embrasse ces lèvres. Un court baiser. Pas fini. Assise maintenant. Oh oui ! Ca fait mal. Pas prête de t'asseoir normalement. 
Jambes étendues. Tu as oublié ? Tes ongles de pieds tout aussi noirs !  Je suis à genou au dessus de tes jambes, je te tourne le dos. Celui là est presque arraché. Je coupe. Je désinfecte. Un pansement. Aie !  Excuse moi je t'ai fais mal. Pas une raison pour  m'enfoncer tes doigts dans le dos. 
Allez ! Viens, loren, debout.
Je trouve dans la commode une grande culotte de coton un peu gainante. Eviter que cela frotte. Avec une serviette périodique  cela devrait adoucir les choses. 
Une chemise de nuit. Coton et dentelle de Calais.
Je te pousse vers le lit. Une paire de bracelet de cuir. Tout neuf. Ils me permettent de joindre tes mains dans ton dos.
Je t'agenouille et je m'assois sur le lit. Devant toi. J'ouvre mes cuisse.
Je prends ton menton dans ma main.
- Esclave de plaisir... (je souris, tu as plutôt l'air d'une sage collégienne habillée comme ça )je t'ai préparée. Esclave récalcitrante... voyons ce que tu vaux réellement.

(Madame Agnès)


Ton doux baiser sur mes lèvres meurtries m'a ressuscité, il m'a fait revenir chez les vivants alors que j'étais morte et descendue dans le feu de l'enfer .. Obéissante je me penche en avant ; comme ton parfum est agréable, je reconnais J-P Gaultier. 
J'adore .
Je pose ma joue sur ta cuisse, juste au dessus de la trace qu'auront laissées quelques jarretières trop serrées, j'embrasse ta peau,,, doucement, un frisson, je sors gentiment ma langue rosée et lèche lentement en remontant vers le centre de ton compas . 
J'aime ce moment,  je ressent la sensation de te dominer un peu, c'est moi qui te guide vers le chemin que tu souhaites . 
Et je m'approche à petits coups de langue, je vise ta fleur humide et m'y noie .
Je respire ton odeur, en cet endroit, plus de parfum, c'est d'odeur qu'on parle, de musc, ta senteur est agréablement fruitée, suave et vanillée .
Je prolonge entre tes lèvres que ma langue écarte,,,,un tressautement cette fois,,,,je remonte encore vers ton bourgeon que je contourne, puis je tourne autour, doucement, j'accélère,,,tu écartes d'avantage les cuisses,,,,j'entends un gémissement, (est-ce toi Maîtresse ?) je continue ma ronde inlassable, danse de Saint-Guy de ma langue .
Soudain, je m'incruste en toi, profond, avalant au passage le suc de ton plaisir qui s'approche . Je mime avec ma langue les mouvements d'un pénis, tu te cambres, je bascule sur ton clitoris que j'aspire, tu te renverses en arrière,  il sort de sa gaine, je le suce comme je suçais Dominique, ( tu le penses...et me revois)
Les décharges électriques qu'il reçoit, transforment ta chatte en fontaine, source d'un millésime  unique que je déguste tel un nectar .
Tu me parlais d'embra(1s-2s)er et là c'est toi qui t'embrases,  tu prends feu, je persiste, mes mouvements sont précis, je mordille ton dard écarlate, tu vibres sans arrêt, je sens que tu vas jouir alors je stoppe et retourne me noyer dans les abysses de ton ventre . 
La marée est puissante, ta liqueur coule jusque sur ma poitrine douloureusement marquée, je rejoins à nouveau le nerf sous haute tension . Je prends conscience des sons qui sortent de ta bouche, tu sembles délirer, une succion énergique, tu remontes aux portes de ton paradis, je multiplie les volutes et les petits coups de dents, ton clito semble briller dans la pénombre de ta chambre, tu te tends comme un arc, je continue encore et encore, dommage que je ne puisse pas me servir de mes mains, tu cries, tu râles, ta jouissance est totale, tu ne triches pas, je retrouve un peu de ma fierté perdue, je bois ton jus qui cascade, cela ne s'arrête pas, moi non plus, je t'en donne encore plus , je multiplie mes morsures et mes succions sur la bête dressée, et tu viens encore et toujours .
D'un coup tu chantes une longue plainte et te retournes à plat ventre sur ton lit, la mélodie s'éteint sur tes lèvres ..
Je demeure à genoux  cuisses ouvertes, ta petite mort se prolonge, je veille sur toi "Maîtresse" ...
Avec ce que j'ai enduré ces dernières journées ma pensée s'embrume , je revois Fiedrich m'électrocuter sous les coups de martinet de l'autre dingue, la douleur innommable que j'ai ressenti, je souffre encore dans mon ventre et dans mes reins des ravages qu'ils ont faits, le sexe incroyable du monstre  pénétrant mon ventre jusqu'à la garde, heurtant et repoussant mon col de l'utérus, avec l'impression qu'il m'investissait jusqu'au fond de la matrice. Rien ne me fut épargné, l'horrible salopard m'a sodomisé comme un soudard un nombre incalculable de  fois. L'autre, riant de mes hurlements dans mon bâillon, ne fut pas en reste non plus. C'est lui qui se chargeait de me faire reprendre conscience, maniant son aiguillon venimeux contre mes seins ou mon clitoris . 
Pour parachever leur oeuvre de destruction méthodique ils m'ont prise ensemble, en sandwich comme ils ont dits, menottée à une chaîne pendant de la voûte, leurs sexes me soulevant littéralement du sol. J'ai vraiment cru mourir les intestins et le vagin déchirés, comme la chair d'une femme peut-être souple ! ! !

 
 
 


L'angoisse et la peur, la douleur d'un corps brisé enfouis dans une oubliette pendant des heures et l'espoir qui renaît par le timbre d'une voix "Agnès, Maîtresse Agnès " qui m'appelle et qui vient m'arracher à mon atroce condition ..........
 
 
((esclave loren : lo 71)


 
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Textes de Loren et Agnès. Images de Agnès