La Pensionnaire
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Week-end
La Punition
CaresseS
 le dossier de loren

 
 
Tu m'as étonnée. Ou bien tu avais vraiment très envie :-)
Je me lève. M'approche de toi.
Pendant que Dominique se réajuste, j'entrave de nouveau tes poignets. Je t'aide à te relever. Essuie de mon pouce tes lèvres. Tu me regardes. Tes yeux pétillent. Tu es contente de toi hein ? Puis ton visage se tourne vers la table basse. Vers le plateau du petit déjeuner, le gâteau tout gonflé de fruits confits.
"Non, ma chérie. Ce n'est pas pour toi. Tu viens de manger n'est-ce pas. Le repas d'une esclave sexuelle." 
Tiens, tes yeux ne pétillent plus.
Je me tourne vers Dominique :
" Je m'occupe d'elle. Tu t'occupes de la nouvelle ? L'espagnol ? "
Il acquiesce, un peu rêveur. Petite salope, tu l'as bien pompé. Première fois que je vois Dominique comme cela.
"Allez. Avance." Je tire sur ta laisse d'un coup sec. Tu trébuche. Te rattrapes.
Couloir, escalier, couloir.
Je parle en marchant. J'entends tes talons qui rythment nos pas.
"Sais tu, il y a deux sortes de pensionnaires ici. Les volontaires comme toi. Et puis disons...les persuadés. En général il n'y a pas d'intersection entre les deux ensembles. Mais parfois certains reviennent dans une autre catégorie.
Je m'arrête. Me retourne. Tu baisses les yeux. 
"Théoriquement tu repars dans trois mois. Mais ... supposons que Dominique te persuade."
Nous sommes arrivés à ma chambre. Derrière pas de protestation sur cette flèche de Parthes. J'ouvre la porte. La salle de bain. La cabine de douche.
"Tu pues, loren. Beurk. Et puis il faut te débarrasser de ces oripeaux.
Ici, une esclave n'a pas de droit. Pas d'initiative. Elle, ou il, dépend de moi, ou de mes aides pour tout.
Tout en expliquant (je suis bavarde hein ?) , j'ai accroché tes bracelets de cuir, devant toi, à une chaîne qui descend du plafond.
"Une esclave ne boit pas, ne mange pas. On l'abreuve, on la nourrit. Elle ne se lave pas, elle ne s'habille pas. On la nettoie, on la pare. Même tes besoins, on s'en occupe. Et tes règles c'est quand ? Répond esclave ....
J'appuie sur un bouton. Un léger bourdonnement et te voilà étirée vers le haut, bras au dessus de la tête.
J'enlève tes chaussures. Ce qu'il reste du collant. Le slip.
Ton collier aussi. Je te le montre. Avec la plaque gravée à ton matricule LO71.
Deux crochets de part et d'autre de la cabine me permettent d'écarter tes jambes. Un Y renversé. La lettre lambda. Une esclave lambda... Je ris toute seule. Tu dois me prendre pour une folle.
Et je sors de la cabine. Ecartelée, en extension, c'est ainsi que je te laisse. Et qui sursaute quand l'eau sous pression, jaillit de la dizaine de buses qui garnissent les parois. 
Je referme la porte de la cabine. Qu'indique le panneau de commande extérieur ? 33 °C. .....
Je règle à 16 ° C.
J'espère que tu aimes l'eau froide ... Je t'entends qui couine de l'autre côté de la porte. Je referme la porte de la salle de bain.
Tu ne le sais pas évidemment. Mais je ne me sauve pas longtemps. Juste le temps de me déshabiller, de me  démaquiller et de nouer mes cheveux en arrière.
Je remonte la température en rentrant dans la cabine. Quelques instants puis j'arrête l'eau.
Tu es toute rouge. Le froid. Les gifles de l'eau. Je m'approche. J'écarte tes cheveux. Je t'embrasse. A pleine bouche. Que c'est bon. J'en frissonne.
Toi aussi. Je m'écarte un instant. Tu me regardes...
Oui... Je sais. Je n'ai plus 28 ans. Orgueilleuse jeune esclave. Mais ces mains que j'enduis de crème de douche ne sont pas enchaînées. Elles.
Je commence à te savourer. A toucher ta peau de mes caresses fluides.
Tes seins d'abord. Il y a plein d'une petite mousse entre ma main et ces petits globes. Quoique... Lorsque le mamelon est tendu... c'est presque du 90 C. C'est ce que je te susurre à l'oreille tout en la mordillant. Tu ne peux t'empêcher d'émettre un "Maîtresse" vexé.
Ton ventre maintenant. Je reste discrète. Je ne cherche pas à t'ouvrir. Je joue de ton corps comme d'une viole. Et mon corps est parfois l'archet. Mes seins sur les tiens, mon ventre sur ta cuisse. Oui je t'utilise. Et tu m'utilises aussi. N'est ce pas ?
Et je crois que nous tirons l'une de l'autre quelques beaux accords... 
Mais...
C'est brutal. Je te décroche, te libère. Pour te sortir de la cabine. Quelques pas. Et tes poignets sont de nouveaux enchaînés en hauteur.
La tendresse est terminée. J'en ai décidé ainsi.
Je lie tes genoux. Rapidement. Tu sais avec le système John Willie. Trois tours  au-dessus des genoux et la corde passe entre les cuisses, tourne autour des six brins. Serre. Très fort. Sans blesser.
Tes chevilles maintenant. Pareil. Et tes coudes. Quatre tours pour ta taille. Très serrés. Et les 2 brins restant vont passer entre tes cuisses ligotées. Un bâillon. Tu vas crier lorsque je vais continuer... Ton slip. Et le collant. J'enfourne la dentelle devenue grisâtre dans ta bouche. Tes yeux sont agrandis. Je te sais forte mais je t'ai surprise. .. Enfin je le crois. 
Petite saloperie, jusqu'à présent tu partages la direction des événements. J'enroule le collant autour de ta bouche. 
Puis je termine le bondage.  Je tire sur les brins. Les cordes te pénètrent embrassées par tes lèvres. Que j'ajuste. Je ne suis pas très douée en Shibari. Mais je me débrouille. Et ma foi, au vu de ton regard, le résultat est satisfaisant.
Tes seins maintenant. Sensibles parait-il ?
Et bien nous allons voir toutes les deux. N'est-ce pas ?
Je passe tout d'abord une sorte de baudrier de cuir épais autour de ton cou. Un morceau assez long tombe au milieu de ta poitrine.
Et je te montre les pinces.
Petite orgueilleuse. Surprise n'est-ce pas ? Tu as compris. 
Mais tu ne devines qu'en partie.
Une longueur de corde. pour fabriquer une sorte de wonder bra. Dessous tes seins. Et dessus. Je ne tourne pas autour. Méchante, je te murmure qu'ils sont trop petits pour cela... Je le savais. Tu es fière de tes petits seins. Mais envieuse aussi. Tu as du en entendre, non ? Pas de réponse claire, intelligible. Quelques grognements. Qui ne dit mot consent !
Il faut dire que le string bien que ridiculement petit, lorsqu'il est enfoncé dans une jolie bouche ....
Je mets en place les pinces.
Et bien en effet. Tu as les seins sensibles !
Pourtant le ressort est peu tendu. Mais je vois tes yeux chavirer. Une fois. Deux fois.
Je place l'appareillage. Une barre métallique qui relie les deux pinces. Avec une tige filetée, une molette à un bout, qui la transperce. Une extrémité de la tige filetée vient prendre appui sur le baudrier. Il ne reste plus qu'à tourner la molette.
Et cela tire.
Loren tu fais du 85 M maintenant ! 
Tu mords le bâillon. Tes yeux se ferment. Des larmes coulent. 
Loren, loren.
J'embrasse tes yeux. J'en lèche les larmes.
Je joue un instant avec la tige filetée. Fais fonctionner le treuil. La pointe de tes orteils touchent à peine le sol carrelé de la salle de bains.
Et j'abats la cravache.
Quel bond !
Sur les fesses simplement.
Tu réussis à crier.
Oui loren. Ce ne sont plus des rêves, des fantasmes. Ma cravache est là. Qui te fais tourbillonner. Dix coups.  Dix coups seulement. 
Mais tes gémissements m'accompagnent lorsque je te laisse, lorsque je t'abandonne à ta douleur, oscillant dans tes liens, que je ferme la porte capitonnée de la salle de bain.
Je m'allonge sur mon lit. Il est tard. 
Mon corps reste insatisfait.
Je sonne Lola.

(Madame Agnès)


Tu m'as laissée pratiquement suspendue, mes orteils touchants à peine le sol carrelé .
Mes fesses striées de marques rouges, mon string enfoncé dans ma bouche qui n'a eu cesse de te supplier vainement . La corde qui me scie la vulve est insupportable, au mouvement le plus infime elle irradie une douleur lancinante dans tout le bas de mon corps. De ma taille serrée étroitement ( c'est mon mari qui serait content, lui qui rêve de pouvoir en faire le tour avec ses mains ,un peu à l'image de ces pin-up de l'après guerre ) jusqu'à mon clitoris en feu, en passant par mon orifice le plus étroit, ( un coup de cravache s'est égaré juste sur son entrée (involontaire ? pfff ! ) tout cet endroit sensible me brûle . Mes seins, pincés et étirés à outrance me font souffrir eux aussi, moi qui suis d'habitude une jouisseuse des seins, là pas de plaisir, rien que de la douleur . 
Longue nuit, combien de fois ai-je hurlé dans mon bâillon, combien de fois ai-je supplié ma délivrance, maintes fois j'ai cru défaillir, mais toujours j'ai lutté plus puissamment .
J'ai lutté souvent pour expulser mon bâillon trempé par ma salive et mes larmes, cent fois j'ai lutté contre les cordes qui me pressent et me coupent  la circulation, lutte perdue d'avance Agnès, Maîtresse Agnès ne fait pas d'erreur quand elle ligote . Ma victoire ce matin, quand tu es venue me libérer et que, presque inerte, tu m'as embrassé tendrement me soutenant dans tes bras, ma victoire fut d'avoir conservé ma fierté, la seule chose que je possède encore dans ce royaume infernal. Cette fierté, je m'y accroche comme à une bouée de sauvetage en pleine tempête "mais pour combien de temps encore" .
Tu me confie, ou plutôt tu m'abandonnes entre les mains de cet inconnu, qui est-il ? pourvu que cette journée soit douce, car avec la nuit que je viens de vivre.
 

(esclave loren)


 
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Textes de Loren et Agnès. Images de Agnès