Une
main ferme te réveille. Une voix d'homme. Un homme ?
"Debout
esclave. Madame t'attends"
Sans
trop t'en rendre compte, tu te retrouves assise sur le bord du lit. La
barre a été enlevée mais la nuit a laissé tes
muscles engourdis.
"Allez
dépêche toi" Quelque chose tire sur ton collier. Tu te dresses,
un peu flageolante. Tu ne vois rien. Le bandeau est toujours là.
La bâillon boule aussi. Et les menottes. Tu remues tes doigts, bouges
les épaules...
Un
coup sec sur tes fesses. "En route et lèves tes genoux." Ce qui
tire sur ton collier, une laisse ? t'entraîne. Une serrure que l'on
déverrouille, une porte que l'on ouvre.
Il
fait froid d'un coup. Mois de mai pourri et dans cette région...
Un
coup sur les mollets, "un peu plus haut, c'est bon pour la circulation"
un rire ponctue cette phrase. Tes talons claquent sur le sol d'un couloir
ou tu ne sais quoi. Il rit. Soudain tu réalises. Tu es quasiment
nue ! La jupe, le chemisier tu n'en sens même plus les lambeaux.
Juste ton string et ce collant. Enfin ce qu'il en reste. Et comme pour
matérialiser cette découverte, une bourrade te plaque contre
un mur.
"T'es
une bien jolie poulette toi!"
Une
main de l'homme se pose sur ton sein droit, le serre, son autre main s'insinue
entre tes cuisses ... Tu respires son odeur de mâle. Il se colle
à toi.
"s'rait
dommage de pas en profiter "
Ton
esprit chavire, prend peur, crépite d'images. Esclave, prisonnière,
soumise, violée...
Agnès
! Non !
Et
puis tout s'arrête. Un rire.
Un
rire de femme. Oui c'est moi. Dans le salon où tu es arrivée
sans t'en rendre compte.
"Bravo
Dominique. Belle performance. Elle y a cru.
N'est-ce
pas esclave loren ?
A
genoux maintenant. Nous avons à parler.
Les
cuisses écartées"
Je
fais un signe à Dominique. Pour qu'il t'enlève bandeau et
menottes. Et le bâillon.
J'aime
voir tes yeux lorsqu'il découvre la lumière de nouveau. Pourtant
ton maquillage s'est étalé. Des larmes ? Ta bouche rouge
encore déformé par le bâillon, tes mains qui frottent
tes poignets rougis par l'acier... tu n'as pas le droit de faire cela,
mais tu ne le sais pas encore.
Le
bâillon enfin. Un haut le coeur lorsque la boule de caoutchouc est
extraite d'entre tes mâchoires.
O
loren! Si tu savais combien j'ai envie d'embrasser ces yeux, de baiser
cette bouche, de lécher ces larmes et cette salive... le sel sur
ta peau.
Mais
il est trop tôt. Le temps n'est pas aux plaisirs mais aux châtiments.
Châtiment
qu'appelle ton évanouissement d'hier soir, le collant et ... ta
bouche desséchée.
"Tu
as soif n'est-ce pas ? De l'eau pour l'esclave."
Dominique
s'approche, te tend une bouteille. Une grande. D'un litre et demi. Eau
de source ... Qu'importe.
Tu
es rassurée. Bien qu'à genou tu as l'impression d'être
de nouveau en territoire connu. Je le vois dans tes yeux.
Tu
portes la bouteille à tes lèvres. Elles s'arrondissent, enveloppent
le goulot.
A
regarder les yeux de Dominique, je sais qu'il pense à la même
chose.
Je
le fusille du regard. Il comprend qu'il devra attendre lui aussi.
Tu
as fini. Tu rends la bouteille aux trois-quarts pleine. Indécise.
Mes
paupières forment un Non muet tandis que je murmure "encore".
Tu
ne comprends pas tout de suite. Tu me regardes. j'acquiesce, "encore".
La
bouteille dans ta main tendue, tu regardes Dominique. Il a une autre bouteille
prête.
"Madame,
je ...."
De
la main j'arrête la cravache de Dominique.
"Elle
ne sait pas encore qu'elle n'a pas le droit de parler sans autorisation.
Loren,
esclave loren. Pour l'instant je te donne l'autorisation de boire. Autorisation
qui est un ordre.
Voilà
ce qu'il en est.
Dominique,
ses poignets. Les bracelets de cuir. Mains dans le dos."
Dominique
s'exécute. Tu es de nouveau attachée.
"Tu
vas boire ces deux bouteilles. Tu vas les boire parce que je t'en
donne l'ordre. Tu vas les boire parce que tu n'as pas fait pipi depuis
hier soir. Que ta vessie va te sembler prête à éclater.
Dominique
et moi allons prendre notre petit déjeuner. Quand tu n'en
pourras plus, tu pourras transgresser la consigne de silence, demander
la permission de te soulager.
Tu
vois la cuvette près de la cheminée ? C'est ta gamelle à
tout faire.
Bien
entendu tu seras punie pour avoir parlé sans autorisation. Bien
entendu tu seras punie pour te conduire comme une jeune chienne incontinente.
Et
maintenant bois. A toi Dominique.
Force
cette jolie bouche avec le goulot de ces bouteilles."
(Madame
Agnès) |
|
Je suis attachée,
maintenue ouverte par des sangles de cuir qui tiennent mes bras, mes cuisses
au-dessus des genoux et mes chevilles . Je ne peux que secouer ma tête
dans toutes les directions car une très large ceinture me scie l'estomac
m'immobilisant totalement .
Je transpire ma jouissance par
tous les orifices de mon corps martyrisé . Agnès, mon amante
maîtresse s'est affublée d'un gros dildo harnais et me pilonne
inlassablement tout en tirant dans le rythme de son va-et-vient sur la
fine chaîne qui relie les anneaux d'argent de mes tétons percés
.
Et je jouis, je jouis à
n'en plus pouvoir, je hurle dans mon bâillon des demandes vaines,
mon corps s'élève vers le sublime et....
"debout esclave. Madame t'attends"
.
Je rêvais .
" Aie ! les muscles de mes
jambes sont engourdis " . Un homme me dirige de la voix et du geste, qui
est-il ?
Un employé sûrement
. Ne pas désobéir surtout ! J'ai une soif terrible, je crois
bien que je n'ai plus de salive, peut-être pourrai je obtenir une
douche et un café car je me sens toute poisseuse de mes larmes,
de ma sueur et ma salive a coulé sur ma poitrine. Je le perçois,
ça colle un peu ? ?
Rien de tout cela, je me retrouve
agenouillée forcée de boire plus de deux litres d'eau après
avoir été bousculée dans une sorte de couloir glacial
et presque violée .
Quand je pense au mot viol, si
je ne voulais rien de tout cela il fallait rester sagement prés
de mon doux époux
( loren, tu cherches, tu veux connaître,
et bien tu trouves ) .
Le goulot de la première
bouteille force mes lèvres, la barrière de mes dents et s'insinue
à l'orée de ma gorge pour déverser ses torrents cristallins
.
J'avale du mieux que je peux, je
hais l'employé, tiens une idée, je lui en recrache une bonne
bolée
sur le bas de son pantalon et sur
ses chaussures .
Mauvaise idée, la gifle
que je prends manque de me faire basculer sur le coté, les larmes
reviennent,
" plus jamais c'truc la " dit-il
.
Je hoche la tête soumise
et reprends malgré moi l'ingurgitation ;
"Dominique l'employé" :
Je te hais ! Je vais avoir un bleu, je te hais .
Moitié de deuxième
bouteille, je n'avale plus, une pause a lieu, toujours à genoux,
et ça repart tant bien que mal, plutôt mal, au ventre d'ailleurs,
j'arrive à terminer mon épreuve (on me fait cadeau du fond
de la bouteille tu parles d'un cadeau . Je te hais Dominique "domi-nique"
je
souris, contente de mon jeu de
mot ).
Par méfiance je garde la
tête basse faisant mine de fixer le sol alors que mes yeux parcourent
la pièce par en dessous .
Les prémices de la tension
que devra supporter ma vessie commencent à se faire sentir .
" Maîtresse s'il vous
plais " point de réponse, "
Maîtresse Agnès je
vous en prie " , je lève les yeux et croise votre regard que je
soutiens un instant
(esclave
loren)) |