Alyssa

Conte pour adultes

de Akin

 


 
 
 
 
 
 
 
L'Appât
Alyssa, se réveilla dans au premier étage, groggy, elle avait l'impression d'être passée sous un rouleau compresseur !
Le manque de lumière et de chaleur dans la pièce rendait encore plus évident le fait qu'il fasse nuit !
Combien de temps était-elle restée écroulée ? Elle n'en avait pas la moindre idée.
Tout en longeant le bord de la rambarde, elle se sentait fatiguée, fourbue, et surtout elle avait mal partout !
Ses articulations la faisaient souffrir de manière atroce, et le simple fait de devoir marcher devenait un calvaire.
Ainsi, dans le noir, presque à tâtons, le temps qu'il lui faille pour sortir de la maison lui parut une éternité !
Les volets étaient fermés, et la porte d'entrée aussi, du coup seuls quelques rayons de lumières blanche blafarde lui montraient le chemin.
C'est avec beaucoup de soulagement qu'elle franchit le seuil de la porte !
Aussitôt la fraîcheur de la nuit raviva son corps et son esprit...
Elle avait glissé, et apparemment elle était mal tombée... après s'être un peu étendue dans l'herbe fraîche, elle décida de rentrer dormir !
L'urgence d'un retour avait été finalement effacée de son esprit à peine avait-elle mis le pied à l'extérieur ! Comme si la proximité de la demeure au bord de la mer était rassurante pour elle !
Elle s'en voulait quelque peu quand même ! Quelle gamine elle faisait, pourquoi tant de précipitations, tant d'engouements ?
Elle qui avait toujours était quelqu'un de calme, de réfléchie... ça lui apprendra !
La prochaine fois elle prendra son temps ! Elle chassa de son esprit sa glissade mais eue plus de mal avec cette espèce de rêve qu'elle avait fait !
A coup sûr, le fait de se retrouver seul dans cette contrée avait du opérer sur son inconscient une espèce de retour en arrière, et elle était devenue quelque peu impressionnable...
"Une imagination débridée en quelque sorte... Bah ! ... Une fois que j'aurais repris des bases solides, se dit-elle, tout ira mieux...
En attendant je rentre manger et prendre un bain, demain sera un autre jour !"
De retour chez elle, elle se fit cuire quelques pâtes, qu'elle engouffra à même le plat puis se fit couler un bain.
L'eau était chaude et une vapeur importante se dégageait dans la pièce... De telle sorte qu'elle se déshabilla sans trop se voir. Elle était vraiment fatiguée, et l'appel du lit se faisait sentir de plus en plus fort...
Une fois nue, après avoir mis à tremper ses vêtements, elle se glissa donc dans l'eau.
En se frottant elle eut tout à loisir de contempler sur son corps les traces qu'avaient laissées ses chutes...
Des bleus sur tout le corps ou presque, fesses, genoux, coudes, mais aussi avant-bras, cuisses... Dieu ! Elle avait vraiment eu de la chance...
Elle s'était même tordu les poignets, à la vue des bleus qui entouraient ceux-ci... Mais elle était intacte, rien de fracturer, et quelques bons cataplasmes feraient l'affaire. Les draps du lit furent bien plus qu'accueillant cette nuit-là !
Et un sommeil de plomb l'entraîna tard dans la matinée.
Un vent fort venu de la mer balayait la côte, mais il avait aussi poussé les nuages !
Et les rayons ardents du soleil étaient bien présents, de telle sorte qu'Alyssa envisageait pour la première fois depuis son arrivée ici de s'habiller un peu plus léger. Elle vit avec réconfort pour sa coquetterie féminine que les bleus avaient presque tous disparus. Elle enfila des chaussures plates, un cycliste et un t-shirt, avec des sous-vêtements légers, bref ! Elle se sentait détendue et en pleine forme !
Fort de son expérience au sein de la vieille demeure, elle prit en plus de son baluchon classique, un pied de biche et une grosse pince qu'elle avait trouvé dans sa cabane à jardin, reliquat du passé de son ancien propriétaire...
Puis direction la maison. Les plaques étaient toujours là, et la porte s'ouvrit sans difficulté...
Alyssa se surprit à retrouver avec plaisir cet endroit. Certes la vision de l'escalier et du cabestan la fit légèrement frémir mais elle n'était pas du genre à renoncer facilement !
Et puis elle aimait bien cet endroit finalement !
Elle entra un peu à la façon dont les gens rentrent chez eux, ferma la porte derrière elle et se dirigea d'abord vers la trappe.
Elle trouva celle-ci ouverte, l'odeur s'était légèrement dissipée de telle sorte qu'elle pût s'approcher du trou et regarder à l'intérieur !
Il y avait une échelle en bois qui descendait, pas de trace d'interrupteur et la pièce semblait profonde et fraîche.
Alors elle décida que la journée serait surtout consacrée à la porte fermée et repris le chemin du 1er étage.
Demain elle reviendrait avec ce qu'il faut pour s'assurer une descente en toute sécurité.
Arrivée devant son obstacle d'hier elle commença à déballer les différents outils qu'elle avait amenés.
Un bruit sec la fit sursauter, un bruit en bas... Lentement elle longea le mur, bien décidé à savoir ce que c'était.
Elle stoppa, pris sa respiration, et aussi quelques secondes pour calmer son esprit, puis d'un mouvement rapide elle frôla le mur et sortit !
Elle eût tout juste le temps d'apercevoir un petit animal qui s'enfuyait, un peu comme un chat !
Juste le temps car dans son mouvement elle venait de s'accrocher son tee-shirt le long de la plinthe.
Elle s'arrêta net, comme c'était une personne soigneuse, elle préférait arrêter l'accroc tant qu'elle le pouvait, de toutes façons, l'effet de surprise était passé alors!
Elle tourna la tête pour voir l'étendu des dégâts, et eut la bonne surprise de voir effectivement un clou qui avait légèrement transpercé la manche courte de
son haut, mais surtout de voir à ce clou, coincé entre le tissu et le bois, une petite clef !
Elle s'étonnait de ne pas l'avoir vue là auparavant, et même si cela lui coûtait quelques minutes de raccommodage, elle s'estimait heureuse car cette clef était celle de la porte !
Elle en était persuadée, d'ailleurs elle revint vite à la serrure et la fit jouer.
Il y eut le clic libérateur, elle tourna la poignée et fit entrer la lumière et le vent de l'extérieur.
Cette porte donnait sur une plate-forme en bois, en très mauvais état. De cette plate-forme on pouvait voir une autre plate-forme en bois plus haut,
qui bouchait la vue et apercevoir par deux énormes trous dans le plancher devant ses pieds la mer, en bas.
Le reste était détruit et vu l'état de ce qu'il restait il valait mieux éviter de s'y aventurer...
Il y avait encore de fortes charpentes en bois et des structures en métal, gigantesques poutres qui s'avançaient maintenant dans le vide...
Quoiqu'il y ait pu avoir ici, ce devait être énorme...
Bon... se dit-elle rebroussons donc chemin, c'est plus prudent ! Elle repensait à sa précipitation de la veille !
A cet étrange rêve... Elle retourna donc sur le palier du 1er étage...
Doucement, à pas de loups, l'oreille attentive et les yeux rivés sur le Cabestan elle avança !
Rien de plus ! Rien de notable... Ha si !
Là sur l'une des barres du volant de navigation, il y avait comme une algue ! Etrange que je ne l'aie pas vu auparavant, puis, se souvenant du clou, elle se rassura !
Mais... on dirait que cette algue est luisante... Comme fraîchement mise en place.
Elle regarda à droite, a gauche, puis en bas... nulle autre trace visible que les siennes.
Elle se pencha, et entrepris de gratter de l'ongle l'herbe d'où commençait à tomber une goutte.
Son ongle toucha l'algue, et dans un maelström de pensées, de sensations, tout bascula...
De retour les embruns dans la figure, de retour les liens qui scient les poignets, de retour la position contrainte, le bateau, les vagues, le vent, la mer, les matelots femmes... De retour le monstre loup aux yeux jaunes, de retour la capitaine de vaisseaux...
Alyssa hurla ! de tout son corps, de tout son être...
Elle se tortilla dans tous les sens, elle hurlait comme une damnée.
Ce n'était pas possible, non...
Des femmes l'avaient traînée sur le pont pour l'attacher à la grille donnant sur l'intérieur de la coque.
Elle se débattait tant qu'elle pouvait, elle donnait des ruades, des coups de pieds, elle finit même par mordre.
Bien mal lui en pris, la main de la femme toujours entre ses dents, elle sentit une lame sous sa gorge...
"Si tu ne lâches pas, je dessererais moi-même ton dentier de ma main une fois ta tête coupée !"
Elle ouvrit la bouche, la femme sortit sa main et lui envoya un revers qui lui ouvrit la lèvre sur ses propres dents...
"Sens ta morsure, petite peste... tu as de la chance que je ne m'occupe pas de toi !"
Puis la femme sortit de son champ de vision... Alyssa tenta de se redresser, mais en vain... Ses poignets avaient été détachée puis solidement fixés à la grille. Il en était ainsi de ses chevilles aussi... Elle était attachée en croix et des femmes matelots s'affaraient autour d'elle afin d'assurer au maximum la solidité de ses liens.
Pendant ce temps en tournant la tête, elle aperçut la capitaine qui se dirigeait vers elle un poignard à la main.
La créature restait la-haut près du livre, toujours enchaînée. Puis la capitaine se mit au dessus d'Alyssa.
"Tu en as de la chance, tu sais ?"
"Que... Quoi ?" Alyssa vit l'air mauvais de la fille, elle prenait visiblement du plaisir à la voir ainsi attachée.
"ben oui !", nous avons besoin de toi, je veux dire définitivement besoin de toi !"
"Mais...qu'est-ce que je fais ici !"
"Hé bien tu nous aides non?"
"Attendez... Je ne comprends pas... Pitié... !"
"Ah non ! tu ne vas pas commencer à gémir !, chuuuut ! regarde plutôt la-bas !"
Ce faisant elle lui tourna la tête vers la créature... "Tu sais ce qu'il attends ?"
"n... non !"
"Je l'aurais parié HAHAHA ! Toi bien sûr !" , elle se releva et s'adressa aux autres. 
"Qu'est-ce que vous attendez, d'être à sa place ! préparez-la, c'est sa peau contre les nôtres!"
Alors Alyssa ne vit plus que les filles autour d'elle, des dizaines de mains attrapaient, déchiraient, et Alyssa criait !
Lorsque ce beau monde se retira, il lui restait seulement ses bas abimés, un peu de son haut et sa poitrine pointait fièrement vers le haut.
Puis elle vit les filles se rapprocher, et se vautrer sur elle, après les mains elle sentit leurs souffles, puis leur lèvres et enfin les langues s'agiter sur toute la surface de son corps.
Etouffée tour à tour par différentes mains, par des doigts, des bouches, des sexes féminins suintant de plaisir, elle pensait d'abord à respirer plutôt qu'à crier...
Telle une armée de fourmies sur un morceau de sucre, les femmes marins s'aglutinait sur la pauvre Alyssa...
Le plaisir du corps... un plaisir qu'elle s'était toujours refusé à se donner, à avoir...Alyssa finit par fermer les yeux et se laissa emporter...
Oui ! Elle voulait crier mais non plus de peur, de plaisir...
 

Elle se tortillait comme une anguille, la grille sur laquelle elle était attachée avait disparue de son esprit.
Et sa bouche cherchait à attraper tout ce qui lui passait devant, elle léchait, suçait, avalait tout ce qui se présenter.
Ses jambes s'ouvraient, son sexe se tendait vers qui voulait le fouiller...
"Assez !", Cet ordre vint comme un coup de fouet la rappeler à la réalité.
La chaleur fit place progressivement a la fraîcheur de la mer, Alyssa repris d'abord sa respiration avant de se rendre compte du grotesque de la situation.
Stupéfiant ce rêve avait l'air si vrai ! Elle leva la tête péniblement car elle se rendit compte qu'on avait, à son insu, placé une corde autour de son cou. De ce fait elle risquait l'étouffement sur des mouvements trop amples. Elle vit qu'on faisait un cercle autour d'elle, un cercle composé de femmes marins, affublées de tenues de corsaires ou de pirates...
Des tenues d'un autre siècle assurément, elles étaient sales, et pour la plupart à moitié dévêtues, des seins à l'air, des sexes béants, luisants...
Quelle horreur !
Puis son regard se porta sur son corps, il restait peu de choses de ses bas, c'est à peine s'ils dépassaient le niveau de ses genoux.
sa chair était couverte de salive, les pointes de seins rougies, certainement par des morsures, quant à son pubis, les poils en étaient collés, luisants...
Elle se fit honte ! Des larmes commencèrent à perler sur ses joues...
Le cercle s'ouvrit et la capitaine avança vers elle. Elle tenait dans une main un sabre courbe à lame large et dans l'autre un bout de parchemin. Alyssa sentit qu'on tirait sur la corde de son cou.
"Chuuuuut !, calme-toi, on ne va pas te tuer, détends-toi et ouvre la bouche"
Il était difficile de faire autrement. Profitant de l'effet de la strangulation on déversa un liquide dans sa bouche...
Un liquide fort, qui brûlait sa gorge, elle commença à étouffer, coincée entre la corde, la gorge brûlante, emplie, elle perdait sa respiration...
La peur de la mort fut plus forte que tout, et elle se mit à s'uriner dessus...
Elle sentit rapidement qu'on lui appliquait quelque chose contre son sexe, comme si on voulait le boucher !
Elle allait se réveiller, il le fallait...
Puis la corde se desserra, des doigts lui distendaient la bouche, et on continua à  déverser dans celle-ci des tonnelets de rhum.
Sa vision se brouillait, elle aperçut la capitaine qui venait de se relever d'entre ses jambes, elle tenait en mains le parchemin, celui-ci était trempé...
"laisse toi faire, si tu résistes tu vas tout perdre... Allons..."
Ce faisant, elle caressait gentiment Alyssa avec ce même papier imprégnant son urine avec la salive des marins qui était déjà sur sa peau.
Puis elle laissa le parchemin sur son ventre, Alyssa senti ensuite la lame froide entre ses cuisses.
La capitaine remonta lentement sur la chair, jusqu'à la toison qui lui garnissait le bas du ventre.
Mais son gosier n'était plus que feu... Et ses réactions ne lui appartenait déjà presque plus...


Elle commença à s'arque bouter comme pour éviter la pression de la lame entre ses cuisses, puis sans force, abandonna ses efforts.
De toutes façons elle ne pouvait plus tenir. Elle sentit les doigts dans sa bouche relâcher prise et on lui enfonça un bâillon imbibé de rhum...
Son ventre était chaud, sa gorge la brûlait, ses yeux devenaient vitreux...
Elle n'était plus qu'un lambeau de chair sur un grill...Le contraste avec le froid de la lame restait maintenant presque la seule sensation qui la maintenait consciente.
La pointe de la lame remonta jusqu'à sa poitrine, fit le tour des mamelons abîmés, puis la lame vint se placer entre ses lèvres intimes.
Comme par réflexes elle voulut fermer les jambes, et devant l'impossibilité de la chose, elle le poussa en avant.
"Bien ! , Entendit Alyssa comme dans un murmure lointain, "ne bouge surtout pas ! , Offre-moi ton trésor"
La lame lui prodiguait une fraîcheur telle que lorsque son clitoris fut mis à jour, une vague de plaisir l'emporta !
De son autre main la capitaine venait de récupérer le parchemin, elle le tendait bien haut...
Une main griffue venait de le prendre, et tout en psalmodiant des chants, cette main attachait au papier gluant et dégoulinant, une petite ficelle et un hameçon.
"Tu sais comme moi... pour faire venir les êtres de l'Océan, il faut un appât... Non ! Ne gigote pas comme ça je vais te couper, l'appât ça n'est pas toi je te le promets !"
"Tiens le voilà, regarde je n'ai pas menti !"
Elle distingua difficilement ce qu'on lui tendait. Avec la dose d'alcool ingérée, son esprit fit abstraction des griffes qui tenaient le parchemin devant ses yeux.
Celui-ci était vaguement jaune, il semblait y avoir dessus des dessins ou des écritures.Mais le plus important pour Alyssa c'était surtout qu'elle était arrivé à voir qu'on y avait accroché un hameçon.
De vagues souvenirs lui revinrent en mémoire, des articles sur la pêche à la mouche... Elle était rassurée, pour le moins sur ce qu'elle pouvait encore s'imaginer.
Surtout que le sabre venait de se dégager de son entrejambe.La fraîcheur de la lame fit place rapidement à la rudesse du monstre. L'une des ses pattes venait de se poser à l'intérieur de sa cuisse, d'un geste brusque, ses griffes vinrent se poser sur son sexe et en écartait les lèvres humides.
Alyssa essaya de bouger, mais en vain. Les liens associés à l'effet de l'alcool absorbé en grande quantité lui interdisait maintenant presque entièrement le contrôle de son corps. Elle se contenta de gémir, faiblement, sous son bâillon... Elle essayait de maintenir ses yeux grand ouverts. 
Elle vit la créature s'agenouiller entre ses jambes, et sentit sur son ventre les pointes de ses griffes s'agiter. C‚était comme s'il essayait de la chatouiller. Elle se sentait lourde, les griffes se dirigeaient maintenant vers sa poitrine. La créature semblait prendre un plaisir malin à la tourmenter, une sorte de bave dégoulinait de sa gueule, c'était répugnant.
Lorsque sa première griffe fit le tour de l'un de ses seins elle put voir une sorte d'encre s'échapper de dessous.
Un peu comme si le fait d'appuyer sur sa peau faisait jaillir cette couleur sur cette dernière.
Le petit manège dura bien quelques minutes, elle n'osait plus bouger, l'irréalisme de la scène, l'alcool, les liens, sa tenue obscène, l'acte...
Alyssa ne trouvait pas de saints auxquels se vouer. Puis la tête de la créature se glissa entre ses cuisses humides, et la langue râpeuse de la tête de loup vint s'immiscer dans les parties les plus intimes de son être.
Elle ne pût s'empêcher de gémir de dégoûts. Parfois large et râpeuse, d'autres fois rapide et agile, la bête s'attardait dans les moindres replis.
Rien ne lui échappait. Elle sentait monter en elle le désir, le plaisir. Comme une marée haute trace son chemin sur la plage, Les vagues de plaisir se succédaient entre elles, chaque fois plus fortes, chaque fois meilleur encore, inexorablement, sans faille, sans repos.
Elle finit par fermer les yeux, et bien que des larmes coulaient le long de ses joues, elle commença à prendre du plaisir...
Dans son état, elle fit encore quelques efforts pour écarter les cuisses, c'était tellement bon...
Puis la langue sortit de son intimité pour s'attarder longuement sur son mont de vénus, elle le sentait qui s'agitait de plus en plus.
Les griffes vinrent se mêler au jeu et il la pinça à différentes reprises. Elle sentit des doigts larges s'infiltrer en elle et la fouiller. De ce fait, elle fit tout son possible pour se donner. Elle essaya de soulever son bassin, exhibant ainsi à la foule qui était réunie autour les moindres détails de la scène.
Puis deux griffes firent jaillir son clitoris comme un trophée rare et précieux.
Et ce fût la douleur, perçante, aiguë, comme une rage de dents. Du sang perla sous le piercing de l'hameçon, la source de son plaisir infini venait de devenir en un instant celui d'un mal atroce. Alyssa regarda d'un air désemparé autour d'elle.
Elle versait de chaudes larmes. Impossible ! C'était impossible !
"Tu vois", dit la capitaine, "Je ne t'avais pas menti, mais il faut bien un leurre si on veut qu'il te trouve...  Qu'on l'emmène !"
 
On releva la grille et une fois debout, les filles la détachèrent.
Elle se trouva nue, sur le pont, sa peau peinte de symboles mystiques. Plus soutenue que restreinte par ses garde chiourmes, elle fût conduite jusqu'à la proue du bateau. Elle se sentait comme dans du coton, elle tremblait sur ses jambes, elle n'était plus que ce petit bout de chair trouée. En avançant, il lui parfois arrivait de sentir le parchemin qui venait toucher l'intérieur de ses cuisses. Pantelante, à l'aide de filets et de cordages elle fût attachée à la figure de proue. A l'extérieur du bateau, la guerre battait son plein entre les créatures bleues et la mer en furie.
Que tout cela était devenu futile, si inconsistant depuis quelques minutes.
La figure de proue représentait une sirène version mâle, sa posture était telle qu'on aurait dit qu'elle avait été faîte pour porter quelque chose de lourd.
Ainsi ses bras couverts d'écailles formait un cercle dans lequel on fit glisser sans autre forme de procès Alyssa.
Coincée sous les aisselles, on tira chacun de ses pieds en arrière et on les attacha solidement au bateau. Idem pour ses mains qu'on fixa solidement à la proue de navire, sur le petit mât. Les fesses écartées, elle sentait vaguement quelque chose qui pressait contre son anus, et qui semblait aussi écarter ses lèvres.Quelque chose de dur à l'orée de son vagin. Probablement l'arête de la coque pensa-t-elle, dans un sursaut de conscience. Le parchemin, telle une étiquette pendait depuis son clitoris rougit, dans le vide, visible. Puis la créature descendit jusqu'au niveau d'Alyssa. Un sourire mesquin aux lèvres, la tête de loup regardait de près les dernières souffrances de la condamnée.
Elle semblait s'en délecter, la créature enleva l'une des nombreuses boucles qui ornaient ses longues oreilles, et l'a mis d'un geste tendre à l'une des oreilles d'Alyssa.
Dans sa douloureuse béatitude, elle entendit distinctement dans son esprit ces mots :
"Nous te sommes tous reconnaissant de ton sacrifice Alyssa, tu vas mourir pour nous sauver ! Mourir de plaisir, mourir de souffrance... Ou est la différence
? ... Mais toi ? Qui va te secourir ? Si tu trouves cette mort trop injuste, trop atroce... Alors appelle-moi et dans la nuit des temps tu m'appartiendras et je t'appartiendrais, le pacte sera scellé ! Akin est le nom que me donnent ceux de ta race, donne-moi un peu de ton âme, et je te donnerais de ma
puissance.. Il est ainsi et en a toujours été !"
Sur ce, il prononça une étrange mélopée. A peine quelques secondes s'étaient passées que les petites créatures bleues disparurent.
Brusquement le bateau se remis à valser dans la tourmente, la figure de proue piqua dans l'eau glacée, ce qui réveilla Alyssa.
Elle entendait en haut les cris des matelots, mais surtout  la capitaine qui criait une prière, une offrande.
Le bateau replongea, l'effet était saisissant, et malgré la douleur de son petit mont transpercé, elle commençait à reprendre conscience du reste de son corps. Elle était empalée. Anesthésiée, elle venait de sentir les deux phallus de la créature de bois s'enfoncer en elle. Ancrés au plus profond de son corps, séparés par une minuscule paroi de chair distendue, finalement ils la maintenaient plus fermement au navire que les liens.
Réveillée par l'eau froide, elle était maintenant devenue la proie de tous les mouvements de la coque. Chaque roulis, chaque tangage, défonçait à la fois son anus et son sexe béant.

Une éternité de souffrance pour quelques minutes de tempête. 
Une chevauchée diabolique qui ne lui laissait aucun répit !
Le mauvais temps ne faiblissait pas, le bois non plus. 
A chaque seconde qui passait, elle était transpercée par la douleur et la jouissance que lui prodiguaient sans relâche ces priapes d'ébène.
A chaque seconde qui passait, elle hurlait de tourment à l'apogée du plaisir ultime...
Puis ce fût le néant, la vague plus grosse que les autres, la force qui l'attire vers le fond, et la proue du bateau remontant à la surface sans son corps.
Délivrée des pénis infatigables, elle plongeait vers les abîmes, son clitoris tendue vers le bas, étiquette en avant comme sous l'effet d'un aimant.
Dernière pensée

... Akin...
 

 


 
Page précédente A suivre